Chant

Le chant est présent dans mes romans

La révolution du klezmer

Le klezmer joue du violon pour gagner son pain en Transylvanie ; ce qui le conduit de village en shtetl. Comme ses collègues musiciens, bien qu’il ait du mal à joindre les deux bouts, il se satisfait du gîte, du couvert et d’une maigre paye. Dans l’instant musical, il trouve la joie. Mais ses pensées plongent dans la tristesse du passé. Alors qu’il patiente devant une synagogue la sortie des mariés, un joueur de cymbalum le retrouve. Commence une véritable quête amoureuse, laquelle, de rencontres en renoncement, le transforme jusqu’à extirper de son tourment l’humour, le chant, la danse et la vie.

La voie de l’errance

Forts de la résistance de leurs parents à la sédentarisation, des jeunes mongols choisissent la fugue comme bannière de leur refus de la scolarisation. Ils tombent dans l’errance sur les hauts plateaux et les infranchissables montagnes d’Asie, encouragés par un intrigant chaman. La route les transforme tel le galet par l’eau du temps. D’entraides inattendues en refuges obligés, ils avancent au rythme des années. Ils forment une communauté d’amitié.

Le chant du tambour

Quand enfin commence sa quête de vision, Achak, un jeune amérindien, est envoyé en mission par son père, homme médecine de son clan. Le tambour guidera ses pas dans la direction des quatre couleurs de la vie. Au printemps jaune, il trouve la sécurité et un indice. L’été rouge lui donne son animal protecteur. L’automne noir lui apporte l’épreuve, l’introspection et son nom. Lors d’un long détour et une interminable attente, il apprivoise le rêve autant qu’il entretient l’amitié. L’hiver blanc le fait rentrer dans le ventre de la mère. Il en ressort avec le destin de son peuple sur le dos.

Le choix de Firuze

Quand la passion de deux jeunes gens se mêle à la quête de liberté, la vie exige alors sacrifice et persévérance. La voie du cœur soufie conduit l’une en confrérie, l’autre dans l’étude et l’attente. La guerre abîme la confiance. Elle enrôle l’un; l’autre chante la paix. Si bien que les routes ne se croisent plus physiquement, mais gardent des traces d’espérance. Les navires s’éloignent sur le Tigre et l’Euphrate ; ils se fondent en même temps dans la lumière de l’amour.